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Paradmin5664

DigitalArt

Mars 2020, on est bloqué chez nous par un vilain virus. Du temps, un ordi, mes souvenirs de voitures… J’ai commencé à dessiner et publier sur les réseaux sociaux. Ça à l’air de plaire alors vous retrouverez dans la rubrique DigitalArt tous les modèles…

#prenezsoindevous

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Hunt vs Lauda

Chaque décennie en sport automobile, et particulièrement en Formule 1, nous assistons au duel entre 2 pilotes pour le titre de champion du monde. Cela fût évidemment le cas, à la fin des années 80 entre le pilote Français Alain Prost et le Brésilien Ayrton Senna, ou à la fin des années 90 entre l’Allemand Michael Schumacher et le canadien Jacques Villeneuve (puis contre Mika Häkkinen).

S’il y a un duel qui, pour sa part, restera mythique dans la course au titre de champion du monde de Formule 1, c’est bien celui entre Niki Lauda l’Autrichien, et James Hunt l’Anglais.

Un duel historique, d’une part parce-que les deux protagonistes ont des personnalités totalement opposées, d’autre part parce-que nous verrons en cette année 1976 s’affronter deux des plus grandes écuries de la F1: Ferrari et McLaren.

James Hunt, né en 1947 (qui décèdera d’une crise cardiaque à l’âge de 46 ans en 1993) découvre le sport automobile le jour de ses 18 ans. Renonçant à ses études de médecine pour la compétition automobile, il débutera sur les circuits en 1967 à bord d’une Mini Morris.

Faisant rapidement preuve de qualités de pilotage, et bien qu’on le dénomme « Hunt the Shunt » (qu’on peut traduire par « Hunt l’accident »), il accède à la Formule 1 au début des années 70. Une accession qu’il devra, bien entendu, à ses talents de pilote, mais aussi et surtout grâce à son ami Lord Hesketh, créateur d’une écurie de F1 (l’écurie Hesketh Racing) pour lui donner un volant.

Son rival, Niki Lauda est né à Vienne en 1949. Issu de la grande bourgeoisie autrichienne, sa famille voit d’un très mauvais œil sa passion pour le sport automobile et son souhait de devenir pilote de course. Lauda décidera alors de courir en finançant lui même ses débuts en compétition.

C’est en 1971, qu’il accède à la Formule 1 sur un seul grand prix, avant de disputer l’intégralité de la saison en 1972, et d’être recruté par Ferrari en 1973.

Dénommé « the computeur », c’est avec, et grâce, à la Scuderia que Lauda se révèlera être un grand pilote en remportant son 1er Championnat du monde en 1975.

Hunt, personnage excentrique, pour qui « sex is breakfast of Champions », est un fêtard invétéré (même la veille des grands prix…) qui déambule pieds nus dans les paddocks, cigarette au bec, et régulièrement accompagné de très belles femmes. A l’inverse de Lauda qui, pour sa part, est une personnalité  plus stricte, rigoureuse et à la recherche constante de la perfection.

En cette année 76, sur le circuit, ces deux pilotes rythment le championnat, même si le titre est à priori destiné à Lauda pour la seconde année consécutive. Malheureusement, sous une pluie battante, Lauda sera victime d’un spectaculaire accident sur le Nürburgring. Grièvement brulé au visage et hospitalisé pendant plusieurs semaines, Lauda ouvre donc la voie à James Hunt qui rattrapera son retard au classement des pilotes en lice pour le titre.

Or, c’est sans compter sur la machine Lauda ! Encore convalescent, Lauda décide de reprendre la compétition lors du Grand Prix d’Italie et finit à la quatrième place.

Arrive alors le dernier Grand Prix de la saison, au  Japon, où tout va se jouer. Avec 3 points d’avance sur son rival (68 contre 65), Lauda peut encore accéder à son deuxième sacre consécutif.  Mais à cause des trombes d’eau qui s’abattent sur le circuit,  il offrira le titre à Hunt en rentrant aux stands dès le 1er tour, abandonnant ainsi la dernière course de la saison.

Ce championnat 1976, et l’histoire de ces deux grands pilotes, sera adapté au cinéma par Ron Howard en 2013 dans le film «Rush »

Arnaud Bonino pour Le Catalog

(source lecatalog.com)

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Le monde de l’automobile est triste aujourd’hui…

À la suite du décès de Jean-Michel Coll, le lundi 4 mars 2019, ses amis de l’Automobile club du Roussillon lui rendent hommage.

Il restera “une référence” pour tous ses proches du monde de l’automobile et de la moto et il laissera indéniablement un grand vide. Car Jean-Michel Coll, décédé ce lundi 4 mars à l’âge de 73 ans, était une figure. Un homme de défis.

Il avait, avec son père, monté une concession Honda florissante implantée dans le centre de Perpignan puis route d’Espagne dans les années 1970, en prenant le pari de développer une marque en laquelle, à l’époque, peu croyait, et en suivant son évolution, des motos aux voitures, jusqu’aux bateaux. Mais Jean-Michel Coll s’était également lancé en parallèle en tant que revendeur Porsche, ce qui avait fait naître en lui une véritable passion pour les voitures anciennes. Depuis 20 ans, il participait ainsi à tous les grands rallyes en Europe et autres courses de voitures de collection. Partageant sa flamme et son quotidien avec son épouse, sa fille et son fils David qui a repris le flambeau en se lançant dans la rénovation de véhicules anciens et la vente de pièces pour les voitures de compétition.

Tout ce qu’il y a de plus extrême, il l’a fait   

“Il ne faisait jamais dans la demi-mesure. Il ne prenait pas le départ pour participer, mais pour gagner, se souvient avec émotion son ami Jean-Pierre Joffre. Il allait toujours jusqu’aux limites, et parfois il les dépassait, ce qui lui a valu des blessures et de la casse. Mais quand il ne cassait pas, il gagnait”.

Le Dakar à moto, les circuits.. “tout ce qu’il y avait de plus extrême à faire, il l’a fait”, décrochant une 3e place au Monte-Carlo, montant sur le podium du Mans historique… Membre et administrateur de l’Automobile club du Roussillon depuis une dizaine d’années, il partageait son goût de la performance avec les autres adhérents et, toujours emprunt d’humilité, leur donnait, en quelques mots, l’envie de gagner. Ou du moins le courage d’essayer et d’aller jusqu’au bout.

Pour honorer sa mémoire, l’édition 2019 des Longs capots sera dédié à Jean-Michel Coll dont le nom sera apposé sur toutes les voitures au départ. Un rassemblement de ses amis a été organisé le 5 mai à l’occasion de la course de côte de Corsavy à laquelle il avait si souvent participé.

L’Automobile club du Roussillon lui rend aujourd’hui cet hommage émouvant :

“Le monde de l’automobile est triste aujourd’hui…

Oui, nous sommes tristes d’avoir perdu notre Leader, celui que l’on suit, que l’on admire… Jean-Michel tu étais tout celà pour nous et beaucoup plus encore… Tu aurais pu nous prendre de haut tant ta vie aura été balisée par des succès professionnels et sportifs. Il n’en fut rien et tu es toujours resté un homme simple et accessible, avec la simplicité et la timidité parfois qui te caractérisaient. Depuis plus de 50 ans de passion moto et auto du Paris-Dakar aux rallyes et courses de côte, au 24 H du Mans Classic, en passant par le Monte-Carlo ou le Costa brava au volant de tes superbes Porsche Classic, tu n’auras eu de cesse de vivre ta passion à cent à l’heure (des fois beaucoup plus mais chut…) avec toujours l’envie de vaincre. Il y eut bien sûr des moins bien et ton corps se rappelle encore les dizaines de fractures occasionnées par tes chutes ou tes accidents, mais à chaque fois tu t’es relevé plus vite que tout le monde et surtout plus fort !

Tout au long de ce rallye qu’a été ta vie, tu as su à chaque étape tirer ton épingle du jeu pour devenir au fil des ans notre phare, lumière qui éclairera à jamais notre route. Alors dans cette dernière étape où on pourrait penser que tu as baissé les bras, toi qui les as si souvent levés, nous le savons tous, tu as décidé de partir pour prendre un peu d’avance… Les voitures ne roulent pas dans le ciel, mais tu vas surement greffer des ailes à tes bolides et notre course poursuite est loin d’être finie… Il est temps maintenant de se quitter, sans omettre de te dire que nous sommes fiers d’être tes amis.”

Source : L’indépendant du 06/03/2019

Cet article, que je vous partage, résonne pour moi avec une émotion tout particulière…

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Classic Days 2016

Sortie du club sur un week-end complet lors des Classic Days 2016 organisés sur l’ancien circuit de Formule 1 de Magny-Cours.

Invité d’honneur de cette édition : Jean Ragnotti
et un bel anniversaire… Celui des 50 ans de la Miura !

C’est parti pour les photos :